Vous souhaitez démarrer un lombricomposteur mais ne savez pas comment faire ? J’ai moi-même fait récemment l’expérience. Voici 3 étapes à suivre pour pouvoir enfin valoriser vos épluchures et fanes de légumes !
1. Choisir ou fabriquer un lombricomposteur :
Pour démarrer un lombricomposteur, il faut commencer par se procurer un contenant, une maison pour les lombrics ! Plusieurs modèles sont disponibles dans le commerce : Lombribox, Vers la terre, EcoWorms, Terrenative… La Métropole de Montpellier prévoit une prise en charge à hauteur de 50 € sur l’achat d’un lombricomposteur, dont le coût varie entre 75 et 159 € selon le modèle. Pour ma part, j’ai opté pour le modèle en bois de Terrenative.
Vous pouvez aussi le fabriquer vous même, c’est simple et à moindre coût si vous le faite en plastique ou en polystyrène. Deux méthodes sont expliquées dans le livre Compost en ville – Lombricompostage et petits jardins aux éditions La Plage, que je vous recommande. Il existe aussi des tutos sur internet.
2. Vous procurer des vers de compost :
Maintenant que vous avez la maison, il vous faut trouver les occupants ! Il y a quelques jours, je suis allé récupérer des vers de compost auprès d’une généreuse donatrice via le site www.plus2vers.fr. Ce site met en relation des personnes qui souhaitent démarrer un lombricompost et d’autres qui en ont déjà un. La population de vers se renouvelle assez vite, si les apports de nourriture sont adaptés, ce qui laisse la possibilité de donner une partie de ses lombrics.
Vous pouvez aussi les acheter dans le commerce, le prix varie entre 18 € – 24 € pour 250 g et 32 € – 38 € pour 500 g. L’avantage de recourir à un donateur, c’est de rencontrer des personnes qui ont déjà une certaine expérience et de bénéficier de leurs conseils. Ne pas se sentir seul dans cette aventure !
2. Réaliser la litière :
La litière, c’est le substrat dans lequel vous allez accueillir les vers. Dans le commerce, les lombrics sont généralement vendus avec. Si vous faites appel au don, il vous appartiendra de la fabriquer vous-même. Cela demande un peu de temps mais c’est simple et on utilise des matériaux de récupération. Les produits les plus adaptés sont des feuilles mortes, ou des morceaux de cartons coupés mélangés à un peu de terreau et de sable (par exemple le vieux terreau d’une plante verte que vous venez de rempoter). Ensuite il faut les mouiller et les égoutter, avant de les déposer dans votre lombricompost sur une couche de 5 à 10 cm.
Pour ma part, j’ai utilisé du papier kraft (récupéré à l’intérieur des cartons de livraison), du carton, un reste de fibres de coco et du vieux terreau. J’ai découpé en petits morceaux le papier kraft et le carton. Quand je les ai mouillés, ils ont considérablement réduit de volume. Il faut donc prévoir des quantités importantes ou opter pour les feuilles mortes si possible.
Une fois la litière prête, vous pouvez y déposer vos nouveaux colocataires, en les laissant dans le substrat dans lequel on vous les a donnés. Au bout de quelques jours, vous pourrez commencer les apports de nourriture, en petites quantités au début, le temps qu’ils s’acclimatent à leur nouveau toit !
Et vous, ça vous tente de démarrer un lombricomposteur, ou bien en avez-vous déjà un ?
Leave A Reply